mardi 29 janvier 2008

"Quoi de neuf côté déchets?"

... c'est avec ces mots que s'ouvre la dernière parution "Hannut Actu" (n°6-janvier 2008).

Hé oui... comme déjà annoncé le 03 décembre 2008 en Conseil Communal, il y a "quelques" aménagements au niveau de la collecte des déchets à Hannut car, comme le signale le bulletin communal "... ces dernières années, deplus en plus de Hannutois habitant dans les villages réclament, pour des raisons de salubrité, d'odeurs, ... une collecte hebdomadaire. Ceci ce comprend aisément tant au niveau de la place nécessaire que des odeurs, notamment durant les mois d'été, ..." (extrait du bulletin communal)

On se souvient de l'interpellation qui fut faite en décembre concernant cette modification de la fréquence des ramassages et qui semblait être une réponse à la demande concrète des gens rencontrés durant la campagne électorale... et parce que cette réponse était écrite dans "les programmes de tous (?) les partis à Hannut".
On se souvient aussi que la suggestion d'une consultation populaire, ne fut-ce que via le bulletin communal, ne fut pas non plus retenue "parce que" précisa l'échevine "il fut difficile pour des raisons d'imprimerie essentiellement d'intégrer une consultation suffisament vite pour qu'elle puisse être diffusée à temps".

Un article pour avis à la population dans la dernière parution du bulletin communal de 2007 était donc impossible... par contre, la décision du ramassage hebdomadaire sera bien, en version IMPRIMEE, et sur les calendriers de ramassage, quelques jours après la décision... reprenant les dates et périodes des ramassages organisés alors par l'entreprise privée (qui devait donc avoir été officiellement avertie du marché -public- avant impression (et donc diffusion) des calendriers).

L'argumentation du ramassage hebdomadaire pour un problème d'odeurs (ce mot a été repris à plusieurs reprises), pour nous ECOLO, nous "chipotte" quelque peu... car, d'emblée, organiser un ramassage hebdomadaire (nous parlerons du coût y afférent ensuite) pour pallier au problème d'odeur, ne nous semble pas la solution prioritaire et durable...
Pourquoi ?
> parce qu'un ramassage qui est de toute façon organisé chaque semaine n'encourage pas la population à limiter le volume des déchets (on rempli le sac, tant qu'à faire, puisque il sera emporté quelques jours plus tard... et, tant qu'à faire, par facilité, autant le remplir bien!) et n'incite donc pas au tri sélectif
> parce que ce qui provoque les odeurs dans un sac poubelle, ce sont essentiellement les déchets biodégradables qui, durant leur période de décomposition laissent s'échaper des éléments aromatiques polycyclique responsable de dégagements "odorants"... mais celà tout agriculteur pourra le confirmer!

Une bonne réponse, spécifiquement au problème d'odeurs, en ce qui nous concerne, aurait bien entendu été une action de sensibilisation ciblée sur le compostage... telle que celle menée en son temps par Intradel! (cliquez sur "intradel" pour obtenir la brochure!)
Et par là, pourquoi ne pas organiser un compostage collectif? celà permettra certainement de diminuer très sensiblement le volume des déchets... et de façon durable!

"Les déchets, combien ça coûte ?"

Hannut a adopté depuis 2000 le principe du sac payant... permattant de diminuer les déchets de 240kg par an et par habitant en 1999 à 175kg par an et par habitant aujourd'hui. Cette mesure à l'époque a certainement encouragé le tri sélectif et permi de maîtriser correctement le coût relatif à la collecte et au traitement des déchets...

Mais aujourd'hui, la Région Wallonne se tourne vers les Communes pour apporter elle aussi une taxe à reporter sur les ménages... et taxe les ménages en fonction de leur composition pour combler le "coût-vérité" des déchets ménagers...
Il faut se souvenir à ce niveau d'une intervention de notre Député Bernard Wesphael au Ministre Lutgen (CdH)

D’une part, il ne suffit pas que le gouvernement érige la
prévention en priorité. Encore faut-il qu’il s’en donne vraiment les moyens. Ce
n’est guère le cas.

D’autre part, ce n’est pas la faute des ménages
si les entreprises mettent sur le marché des produits qui sont de véritables
usines à déchets. Pour être conforme à l’esprit du développement durable, le
coût vérité de la gestion des déchets ménagers doit être équitablement partagé
entre les ménages et le fabricant, de sorte que celui-ci soit
« invité » à produire des biens plus propres.

L’article 15 de la Directive européenne 2006/12 est pourtant
clair : le coût de l’élimination des déchets doit être supporté par le
détenteur du déchet qui le remet au ramasseur, mais aussi par le détenteur ou le
producteur du produit générateur du déchet. Il n’y a donc aucune autre raison
que votre volonté et celle du gouvernement pour que les ménages soient les
seules victimes des produits que les fabricants leur imposent de consommer.

Faut-il ajouter qu’en réduisant le taux des investissements
publics dans le secteur, le gouvernement suscite un accroissement de la part des
investissements supportés par les intercommunales et donc directement par les
ménages des communes concernées ? Là aussi, le choix n’est pas neutre pour
les Wallons. Il accroît la charge supportée par les ménages.


Il semblait donc bien nécessaire de rappeler que le principe du "coût vérité" doit aussi être pris en charge par les producteurs d'emballage (ce qui, on le voit, est repris dans les principes Européens)...

Mais ECOLO, a notre souvenir, n'a pas été soutenu par le reste de l'opposition au Parlement Wallon. Mais peut-être un écho pourra-t-il se faire à présent par certain député MR de retour à Namur?

Quel sera le montant de la taxe immondice ?

La réponse semble facile : 65€ pour les isolés, 85€ pour les ménages et 120€ pour les commerces.
Des réductions sont cependant possibles (enfants de moins de 36 mois, de 3 à 12 ans ... et personnes "vipo"... en espérant bien sûr que l'Administration Communale traduira bien VIPO en OMNIO comme c'est le cas depuis avril 2007).

soit pour la population des villages une augmentation de 15€ (30%!!!) pour les isolés et 35€ (70%!!!) pour les ménages (qui payaient anciennement 50€ pour les ramassages tous les 15 jours)!

Le meilleur déchet est celui qui n'existe pas...

Bien entendu... et celà est presque diffusé comme un "post-scriptum" dans cet article du Bulletin Communal...

Ne serait-il pas finalement plus facile de prendre le problème par le "bon bout" plutôt qu'à l'envers?





semaine européenne...

elle n'a pas un écho retentissant (hélas) mais la semaine européenne de l'écologie "bat son plein"...
plus d'info sur : http://www.eusew.eu/

samedi 26 janvier 2008

L'année commence en fanfare...

oh... petite déception ce mercredi 23... la Maison de l'Emploi est en cours de traitement : une lasure est appliquée sur le bardage en bois naturel qui est pourtant prévu pour résister tel que aux intempéries... Il faudra à présent penser à l'entretenir très régulièrement :-( et avec des produit moins écologiques que "rien"!



autre déception le mercredi précédent... érection spectaculaire... d'une nouvelle antenne GSM à proximité de la bibliothèque communale, juste le long de la route... et plutôt proche des habitations!

L'occasion pour nous de rappeler les mesures de prudences déjà "relayées" par nos instances fédérales!

Rappelons plus particulièrement :



« L’effet de surprise des résultats de REFLEX, dont les
travaux se sont déroulés de 2000 à 2004, est l’affirmation, de façon nettement
évidente et répétée, que des ruptures simples ou doubles des brins d’ADN de
plusieurs systèmes cellulaires se produisent sous l’effet des champs à très
basse fréquence ou des radiofréquences auxquels ils ont été exposés. En outre,
ces phénomènes génotoxiques sont présents même lorsqu’on descend sous des
densités de flux magnétiques ou des taux d’absorption spécifiques répondant aux
normes de sécurité admises en vigueur. »



Ce 1er octobre, le professeur
Adlkofer, de la Verum Fondation, a diffusé un message très alarmant au sujet des
téléphones mobiles UMTS. Selon lui, « il n’y a pas de doute que les
rayonnements des GSM UMTS sont dix fois plus préjudiciables que ceux du GSM
classique ». Il a mis en évidence le fait que les rayonnements UMTS
pouvaient provoquer des ruptures de brins d’ADN. « Des coupures de brins
ADN apparaissent à seulement 1/40ème des valeurs limites, les signaux UMTS ont
une efficacité supérieure presque de dix fois à celui du GSM ».



Ces déclarations sur l’UMTS du professeur Franz Adlkofer confortent et confirment à
nouveau les résultats de l’Étude Européenne REFLEX, citée plus haut, dont il
était le Coordinateur Général, sur ce que l’on savait déjà sur le GSM : le
rayonnement de la radiotéléphonie mobile endommage le matériel génétique et
augmente ainsi le risque de cancer.
Enfin, une étude suédoise vient d’être publiée, dont les résultats sont repris par l’hebdomadaire anglais « Independent on Sunday ». Elle est menée par les professeurs suédois Lennart Hardell et Kjell Hansson Mild, qui s’étaient déjà penchés sur le lien entre utilisation fréquente des téléphones portables et tumeur du cerveau. Cette fois, les deux chercheurs ont compilé les résultats de 11 études réalisées dans
différents pays. Il ressort de l’ensemble de celles-ci que les consommateurs qui
ont utilisé leur téléphone portable depuis 10 ans ou plus, courent 20% de
risques de plus de développer des problèmes auditifs.



Quant aux risques de cancer (gliomes), ils augmentent de 30%, selon les scientifiques suédois."Les études existantes sur l’utilisation du GSM sur une longue période montrent un accroissement du risque et l’éventualité de développer une tumeur du cerveau ne peut être exclue", ont-ils averti en appelant également à des enquêtes sur les liens avec les maladies d’Alzheimer et de Parkinson.



En conclusion, s’il est vrai qu’il subsiste un certain degré d’incertitude scientifique, il est donc flagrant que de plus en plus de résultats convergent pour démontrer des risques
pour la santé liés à une exposition intensive aux rayonnements électromagnétiques, et en particulier ceux qui utilisent les hyperfréquences. De plus, les risques pour la santé sont de nature très grave, tout autant dramatiques sur le plan individuel que coûteux pour la société.

... et puis bien sûr, il y a la problématique "poubelles"... (à suivre...)

mardi 15 janvier 2008

Quand Tine mange mal à l'école...

Lors du dernier Conseil communal (20/12/2007), en toute fin de réunion, la problématique de la qualité des repas scolaires dans les écoles communales de l'entité a été évoquée.
La presse a quelque peu approfondi la question.
On parle de recours à des traiteurs pour des cantines scolaires, d'écoles qui n'y recourraient pas, de parents mécontents, d'uniformiser les choses, de créer une a.s.b.l. pour harmoniser (?) tout cela...
Nous ne rentrerons pas ici et en l'état dans ce débat.
Car il est mal posé.
Notre Bourgmestre alors faisant encore fonction, Manu Douette, voyait ainsi une de ses citations clôturer des articles par « Mais il ne faut pas oublier que tout cela est subjectif. Et que cela reste de la nourriture d'école.. ».
Pourquoi donc une « nourriture d'école » devrait-elle être moins bonne, voire mauvaise? Plus encore: pourquoi cela ressemblerait-il à une si grande évidence?
Y a pas de raison! Du tout!
Bien entendu, la cuisine collective est un art posant d'autres défis que la cuisine domestique.
Pourquoi ne pas les relever?
N'y va-t-il pas de la santé des adultes de demain? De leur éducation aux goûts? De leurs plaisirs de bien se nourrir?
Parmi ses nombreuses fonctions involontaires ou déterminées, le milieu scolaire peut être considéré comme un lieu privilégié pour l’adoption de comportements alimentaires sains.
L'occasion se présente, à Hannut, de faire progresser ce souci d'une meilleure santé par une meilleure alimentation, dès le plus jeune âge; d'associer les talents et les denrées de qualité, au service de repas équilibrés accessibles à un coût raisonnable.
Pas de faire naître un nouveau service communal à externaliser rapidement. Ni non plus de laisser croire à des parents qu'il est normal d'exiger un menu scolaire à la carte, comme il irait de soi de consommer par ailleurs un enseignement de plus en plus individualisé.
Nos sociétés grossissent au point que l'obésité est désormais une réelle préoccupation de santé publique. Tout le monde se plaint de la malbouffe. On se lamente sur l'uniformisation du goût, la mondialisation des saveurs standardisées.
Oui, les cartables peuvent se mettre à table, au même titre que l'éducation est le fruit d'une chaîne de responsabilités partagées qui n'est pas limitée aux moments scolaires.

(Citation tirée de Le Jour - Huy-Waremme et Actu.be, 22/12/2007)